Quels déchets peuvent être rejetés en mer ?

Les plaisanciers doivent connaître et respecter les règles strictes de la Convention Marpol concernant le rejet des déchets. Selon cette convention, les types de déchets qui peuvent être rejetés en mer dépendent de leur nature et de la zone maritime dans laquelle vous naviguez.

• Déchets alimentaires : Les déchets alimentaires peuvent être rejetés en mer sous certaines conditions. À moins de 3 milles nautiques des côtes, le rejet est interdit. Entre 3 et 12 milles nautiques, les déchets alimentaires peuvent être rejetés à condition d'être broyés ou pulvérisés, par exemple à travers un tamis dont les ouvertures sont inférieures à 25 millimètres. Au-delà de 12 milles nautiques, les déchets alimentaires non broyés peuvent être rejetés.
• Déchets plastiques : Le rejet de tout type de plastique est strictement interdit en mer, indépendamment de la zone.
• Déchets papier, verre, métal, céramique : Ces déchets peuvent être rejetés à plus de 12 milles des côtes, à condition qu'ils soient entièrement broyés et capables de passer à travers un tamis de moins de 25 mm.
• Eaux usées : Le rejet d'eaux usées est permis à plus de 3 milles nautiques des côtes, sous condition de traitement préalable ou de dilution adéquate, et sans restriction à partir de 12 milles.

                                                                                   Argeles sur mer

                                                                                 Le 25 juillet 2023                                                       

Monsieur le Préfet,

Nous sommes maintenant extrêmement nombreux à nous plaindre de la coupure, de l’eau courante sur les pontons des ports de la région et pour notre part plus spécifiquement celui de port ARGELES.

Autant nous comprenons les mesures qui sont prises en raison de la sécheresse, comme notamment l’interdiction de laver les bateaux qui nous ne pose pas de problème particulier, même s’il est très contraignant de laver son bateau à l’eau de mer ou du port avec un seau.

En revanche, la fermeture de l’eau courante sur les pontons est vraiment anormale, car c’est la privation d’eau courante pour tous les plaisanciers, surtout en période estivale où beaucoup vivent sur leur bateau.

Même si l’on peut remplir les réservoirs qui ne sont pas très importants, Il faut néanmoins savoir que l’eau des réservoirs n’est pas potable, puisque en raison de la chaleur et qu’elle stagne souvent, l’eau dégage des odeurs qui nous contraint de la traiter en mettant des produits dans l’eau.

Ce traitement rend l’eau inutilisable pour la consommation.

C’est pour cette raison que nous avons sur beaucoup de bateaux, un dispositif qui nous permet de connecter le tuyau d’eau à une prise permettant le circuit d’eau potable pour le bateau, mais pour un évier, un lavabo et de quoi se laver, soit une consommation très faible mais nécessaire.

Nous sommes des lors contraint d’apporter des quantités importantes d’eau minérale, pour tout ce qui est cuisine, boissons, petit lavage personnel, sanitaire etc..

Et il n’est pas prévu comme pour les communes qui ont eu à un certain moment des coupures d’eau que la mairie ou la capitainerie nous amène de l’eau potable.

Vous devez certainement savoir que la consommation d’eau du port est très faible, elle correspond pour l’année à trente maisons dans la commune.

Nous trouvons ainsi défavorisés et discriminés par rapport à d’autres vacanciers qui dans leur mobilehome, ont l’eau courante toute la journée, comme d’ailleurs tous les habitants d’ARGELES.

Pourquoi seulement ceux qui habitent sur les bateaux se retrouvent ainsi pénalisés, mis dans l’arrêté dans le même sac que les fontaines !! ou les douches de plages qui sont simplement d’agréments.

Pour nous l’eau courante, c’est la vie quotidienne à bord, je puis vous assurer que nous l’utilisons avec parcimonie et que nous ne comprenons pas pourquoi nous ne bénéficions pas des mêmes conditions de fourniture d’eau que les habitations de la ville ou des campings, il y a une rupture de l’égalité dans la livraison de l’eau.

Il ne doit y avoir aucune différence entre les habitants de la commune, les touristes, les plaisanciers qui peuvent être l’un et l’autre.

Beaucoup de plaisanciers sont des gens assez modestes avec des bateaux anciens. Beaucoup de bateaux ont 10 ans et parfois 30 ou 40 ans, Ce qui démontre que ces bateaux n’ont pas été achetés par des gens très fortunés.

Même s’il y a des bateaux de prix assez élevé, il n’est pas possible de discriminer des personnes qui ont autant droit à un service, que doit fournir les communes, comme peuvent bénéficier des personnes qui ont des biens immobiliers dépassant très largement la valeur d’un bateau.

C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de ne pas prolonger l’interdiction de la fourniture de l’eau sur les pontons et de limiter l’interdiction au lavage des bateaux, ce que nous comprenons parfaitement.

En espérant, Monsieur le Préfet, que vous serez sensible à notre argumentation, qui je peux vous l’assurer, est parfaitement raisonnable, elle est justifiée par l’intérêt général qui veut que tout citoyen soit traité de la même manière.

Veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, l’expression de tout mon respect.

Compte rendu du conseil d’exploitation du 11 avril 2023.

Nous avons été convoqués en l’urgence pour approuver les comptes administratifs 2022 du port d’Argelès qui devaient être votés avant le conseil municipal du 13 avril.

Je vais résumer les 60 pages du bilan pour vous dire que les recettes d’exploitation de 2022 se sont élevées à 2 656 963 € soient une augmentation par rapport à 2021 de 185 114 €.

Les dépenses se sont élevées pour 2022 à 2 650 564 € soient une forte augmentation par rapport à 2021 qui étaient de 2 013 802 €.

Pour expliquer cette différence, il y a eu une augmentation d’environ 220 000 € de charges à caractère général ainsi qu’une augmentation très importante des charges de personnel qui sont passés de 749 047 en 2021 à 1 169 641 en 2022

Cette dernière différence s’explique par un congé maladie longue durée qui a nécessité de faire venir au port , du personnel de la commune qui a refacturé les salaires et les charges sociales, d’autre part à la suite d’un contrôle de l’URSSAF le personnel du port n’a plus droit à l’exonération de la loi Fillon.

Pour les charges générales il est constaté une augmentation de 96 839 € pour l’énergie (eau et électricité) tout en sachant que les consommations ont très peu évolué.

Augmentation également au niveau du carburant mais le port revend les carburants avec bénéfice.

Le loyer versé à la commune s’élève à 388 490 € soit une augmentation de 18 744 €.

Les impôts se sont élevés à 299 279 €.

D’où un déficit pour l’année 2022 de 269 471 € mais comme il y avait un bénéfice reporté à nouveau l’an passé, finalement il reste un résultat d’exploitation à reporter de 107 988 €.

L’objet de cette réunion était exclusivement d’examiner les comptes .

Toutes les questions liées au port et aux travaux sont reportées au conseil portuaire qui aura lieu début mai et au conseil d’exploitation qui devrait avoir lieu quelques jours après.

Les dates définitives ne sont pas encore connues.

Bien évidemment nous avons tenté d’avoir quelques informations et je peux vous dire que la maison de la mer qui abritera la capitainerie ne verra pas ses travaux démarrer comme prévu au mois de mai mais après les vacances d’été.

Les travaux de la digue devraient être terminé au mois de juin.

In fine nous avons voté un nouveau système pour les badges qui permettent d’accéder aux pontons. Avec un contrat annuel le premier badge est gratuit, le second est facturé 15 €.

Pour les contrats saisonniers il sera demandé 20 € de caution pour le badge.

Les badges doivent être rendus à la capitainerie lorsque le bateau est vendu sinon ils seront désactivés.

D’autre part il y a une modification du PLU car dans le PLU actuel n’était pas prévu que l’on puisse creuser un nouveau bassin ce qui va être régularisé par le PLU en cours d’instruction.

Donc à très bientôt pour de nouvelles informations.

Bien amicalement.

Robert RIVES

ANA

AMICALE DES NAVIGATEURS ARGELESIENS

Chers amis,

Nous avons appris, presque par hasard, car pour le moment la diffusion ne semble pas très importante, comment allait être organisé les mouillages sur notre côte Roussillonnaise.

Une carte vient d’être diffusée sur laquelle nous pouvons voir les lieux d’implantation des bouées, à titre d’exemple 8 aux batteries à côté de Collioure, quelques bouées près du Cap Béart pour un total hors réserve, de 52 bouées.

Alors que l’on sait très bien que pendant les week-ends d’été quand le climat est propice, c’est plus de 100 bateaux que l’on retrouve dans la baie de Paulilles.

La durée l’amarrage est de 4 heures, donc si vous démarrez de bonnes heures pour espérer avoir une bouée, avec une arrivée vers 9 heures à 13 heures vous devez partir, sans que l’on sache comment va être organisé le contrôle notamment des bateaux qui pourront rester la nuit, va-t-on avoir un disque bleu nautique ?

Certaines zones, comme la petite anse très abritée à côté de port Vendres est interdite aux bateaux à moteur, et donc les voiliers qui voudraient y rentrer au moteur car l’exercice à la voile serait périlleux.

Il semblerait que certaines zones de Paulilles seraient interdites ce qui serait problématique quand on sait que l’on choisit son emplacement en fonction de la direction du vent et que la zone avec les bouées est particulièrement inconfortable par marinade.

La réserve est en cours d’évolution avec un projet d’agrandissement qui va être soutenu par les écologistes ou par des gens qui ne réfléchissent pas assez, car cela va entraîner la limitation de vitesse, l’impossibilité de faire du ski nautique dans des zones abritées, l’obligation d’aller très au large pour avoir une vitesse normale etc..

Tout cela amène à réfléchir à la représentation des plaisanciers dans ces instances qui prennent les décisions ou il n’y a pratiquement aucuns plaisanciers ou bien des personnes qui acceptent certaines situations par des sortes de compromis qui sont toujours des pièges car il est très facile d’embobiner les gens en leur faisant croire que l’on accepte certaines revendications.

Mais en réalité c’est le projet global qui aurait dû être refusé, car bientôt il ne sera plus possible de profiter des joies de la mer, de pique-niquer en famille ou avec ses amis sur son bateau en toute sécurité.

C’est encore un pan de liberté qui tombe et qu’elle sera la suite…..