ANA INFOS
QUE PENSER DES BOUEES D'AMARRAGE ?
Quelques réflexions sur l’installation des bouées sur la côte rocheuse.
Nous avons appris en début d’été, parfois avec discrétion, l’installation de bouées notamment à Paulilles.
Entre le Racou et Collioure il n’y a pratiquement pas de bouées et l’on arrive à ce que nous appelons communément les Batteries. 8 bouées sont installées et assez souvent on peut s’amarrer.
C’est probablement dû au passage incessant de bateaux promenade ou autres qui génèrent des sillages rendant le lieu assez inconfortable.
Au surplus les fonds marins sont envahis d’herbiers rendant la baignade/ plongée totalement inintéressante.
Enfin nous arrivons à Sainte-Catherine où de nombreuses bouées ont été installées, mais il est totalement impossible de s’amarrer, j’ai pu en faire l’expérience pendant les 2 mois d’été, si l’on arrive à 10 heures du matin, elles sont toutes occupées et cela pour toute la journée.
Il ne reste plus qu’à mettre l’ancre au fond de la baie, près de la plage ou du Fourat.
La réglementation autorise deux bateaux par bouées, mais cela est quasiment impossible sauf à s’amarrer avec des amis par temps calme et avec des petits bateaux.
La durée maximale de 4 heures est incontrôlable et incontrôlée.
Pour me baigner en plongeant avec seulement masque tuba et palmes depuis les années 60, je peux dire que les fonds ont considérablement évolués dans de nombreuses zones.
Devant le Racou environ 500 m de la plage, c’est-à-dire assez près des bouées délimitant la baignade, l’on constate de nombreux herbiers qui n’existaient pas autrefois et que les algues que l’on pouvait voir à l’époque près de la côte ont complètement disparu.
Comment la plage du Racou peut-elle se recharger en sable si celui-ci est fixé par les herbiers ?
Dans l’anse de Paulilles et notamment près de la plage du Fourat et de la petite colline sur la droite, les fonds marins sont devenus affreux, énormément d’une espèce de mousse marron recouvre les fonds caillouteux ainsi que les rochers.
Les herbiers progressent faisant disparaître toutes les coquilles et les étoiles de mer.
Même si la posidonie est utile pour la biodiversité, une espèce invasive ne nuit-elle pas à l’écosystème et à la beauté des fonds sous-marins ?
Voilà une expérience qui peut permettre la réflexion et le débat surtout avec des plaisanciers qui vivent de près le nautisme.
Bien amicalement.
Robert RIVES
le 26 août 2022
ANA INFOS
ANA
AMICALE DES NAVIGATEURS ARGELESIENS
Depuis le dernier bulletin que nous avons publié, il s’est passé beaucoup d’événements concernant l’extension du port et même de la digue qui doit être refaite.
Il n’était pas opportun de rentrer dans tous ces débats tant ceux-ci étaient devenus hautement politiques.
Il est évident que face à de nouveaux projets, des associations, des comités divers se mobilisent en fonction de leur intérêt propre auquel se rajoutent des considérations écologiques, qui ont vu dans le cas d’espèce des associations assez lointaines d’Argelès exposer un point de vue négatif.
Les débats au sein du conseil municipal ont été très vifs et deux membres de la majorité ont voté contre le projet.
La discussion essentielle concerne la requalification du port dont un grand nombre sont partisans et l’extension du port qui pour des motifs variés voit une opposition très forte se manifester, allant même jusqu’à manifester devant la mairie lors des conseils municipaux.
A cela se rajoute tout un débat sur le financement et l’intervention du conseil régional.
On a même vu un maire d’une commune proche d’Elne qui n’a aucune façade maritime contester le projet et annoncer l’absence de financement ce qui a été très rapidement démenti par Madame Carole DELGA.
Mais tout cela c’est de la politique, tandis que nous recherchons l’intérêt du port Argelès et surtout des plaisanciers qui apportent une ressource non négligeable à la commune.
Tout le monde est d’accord, pour reconnaître que le port n’a pas été terminé comme il aurait dû l’être à l’époque de sa construction.
Et l’on voit bien qu’une zone entre le sud du port et la zone technique a besoin d’être aménagée.
L’on sait également par les chiffres communiqués lors du dernier conseil portuaire que 540 plaisanciers ont demandé une place au port d’Argelès.
Il y a par conséquent un besoin qui se trouve confirmé par la vente de bateaux neufs toujours en progression, vente à des particuliers auxquels se rajoute les ventes de bateaux d’occasion.
Le port à sec a été définitivement abandonné, car il ne correspond pas aux besoins des plaisanciers d’Argelès qui pour la plupart habitent à proximité, ce qui est le cas notamment les toulousains qui viennent fréquemment surtout l’été quand les conditions climatiques sont bonnes et qui ont besoin d’avoir leur bateau immédiatement à disposition.
Car contrairement à une idée véhiculée sans aucun fondement les bateaux du port d’Argelès sortent fréquemment mais bien évidemment comme dans un parking tous les bateaux ne sortent pas tous ensemble donnant l’impression de ne jamais sortir ce qui est contraire à toute réalité.
Il faut également prendre en considération les forts vents du Roussillon, tramontane ou même très forte marinade qui contraint les plaisanciers à rester à quai.
C’est lors de ce débat qui a lieu à propos de l’extension du port que l’on est contraint de rétablir des vérités.
De plus en plus de bateaux, de plus en plus de bateaux de grande taille nécessitent de requalifier et d’agrandir le port.
Encore plus étonnant, une petite minorité de plaisanciers s’oppose au projet en estimant qu’il y a déjà suffisamment de bateaux et que les restrictions qui devraient avoir lieu notamment à Paulilles justifierait de limiter le nombre d’anneaux dans les ports.
Autrement dit, nous ne voulons pas de plaisanciers supplémentaires pour pouvoir pratiquer la plaisance tranquillement.
Bien évidemment ce raisonnement de l’entre soi n’est pas admissible, c’est comme si l’on demandait de ne plus vendre de voiture car on est déjà assez nombreux sur les routes.
Pour la digue l’on retrouve une partie des mêmes opposants alors que l’on sait que sa rénovation est absolument indispensable et qu’en cas de forte tempête d’est, la digue peut être emportée et menacer le port lui-même.
Une concertation a eu lieu, un expert a été nommé mais le préfet a déjà reconnu que ce projet était d’utilité publique et qu’il ne causait pas de trouble environnemental.
Lors du dernier conseil municipal il a été annoncé que les travaux démarreraient au mois d’octobre 2022.
Pour le port, l’enquête publique est terminée, des décisions ont été votées en conseil municipal mais le travail sera long avant de voir le projet se réaliser, de toute façon en France toutes les procédures administratives sont anormalement longues.
Depuis quelques jours la rampe du port n’est plus l’utilisable, l’on parle de malfaçons et l’on conseille aux plaisanciers intéressés soit d’aller à Saint-Cyprien , soit pour les petits bateaux un tarif préférentiels permettra d’utiliser l’engin de grutage.
Un article paru dans l’indépendant laisse également entendre que c’est pour lutter contre les scooters de mer qui sont devenues persona non grata en raison de leur prolifération, de la pollution sonore, du non-respect des règles de navigation et de leur dangerosité.
5 € pour une mise à l’eau pour une rampe dont le coût serait de 100 000 €, on voit bien que cette activité n’est pas rentable pour des personnes qui n’utilisent cette partie du port que pour ne pas payer un emplacement, laissant le coût à la charge des plaisanciers qui payent leurs anneaux.
Il est fréquent l’été de se retrouver face à des hordes de scooters n’ayant aucune logique dans leur route de navigation, ne respectant pas les priorités et pour certains de venir sauter derrière votre sillage ce qui représente un danger non négligeable.
Autre problème esthétique dont ne s’emparent pas les écologistes, c’est la prolifération des camping-cars sur le bord de la plage en zone sud, c’est peut-être chouette de dormir devant la mer, d’utiliser les sanitaires du port, de faire le plein d’eau sans rien payer, mais c’est vraiment moche pour le paysage.
À suivre.
Bulletin rédigé le 23 avril 2022
LE PORT ENCORE ET TOUJOURS
ANA
AMICALE DES NAVIGATEURS ARGELESIENS
La requalification et l’extension du port d’Argelès n’en finit pas de commentaires sur les réseaux sociaux.
Cela entraîne bien évidemment des fausses informations ou de la désinformation avec différents buts qu’il convient d’éliminer pour rester sur la réalité du projet.
Il n’est pas contesté que depuis l’origine de la construction du port il était prévu et validé un bassin supplémentaire, sa construction a été retardée puis de nouveaux emplacements ont été proposées pour être suspendues jusqu’au projet actuel.
La première question à se poser est celle de savoir si l’on a besoin de places supplémentaires.
La première réponse est évidente et facile à déterminer par les 453 plaisanciers, inscrits à la capitainerie, en attente de places.
La 2e concerne les résultats communiqués par la Fédération des industries nautiques qui démontrent que la France est le leader mondial dans la construction et la vente de bateaux.
Les ventes n’ont jamais cessé de progresser grâce à des retraités jeunes ainsi que de foyers aisés mais également toute une population amoureuse de la mer qui adapte ses choix en fonction de ses revenus, puisque l’offre des constructeurs est extrêmement variée, sans compter le marché de l’occasion complètement saturée cette année.
L’on constate également depuis une vingtaine d’années, des ventes de bateaux de plus en plus longs, les moyennes augmentant de 3 à 4 m supplémentaires.
Cela nécessite de réaménager le port pour tenir compte de cette tendance, sans exclure les petits bateaux qui ont toute leur place.
Aussi il est faux de dire que les ports se vident, qu’il y a de moins en moins de plaisanciers et que c’est la location qui dominera à terme le marché.
La preuve en est que depuis très longtemps il n’y a plus de loueur de voiliers à Argelès.
Certes, des particuliers peuvent louer leur bateau, il peut y avoir des bateaux partagés entre plusieurs propriétaires, mais cela ne modifie pas la capacité du port.
La 2e question qui peut interroger est celle de l’aménagement et des constructions d’immeubles.
En l’état des informations qui ont été données aucun immeuble ne sera construit sur une zone vers le Racou qui est d’ailleurs inconstructible.
Seule la construction pour le parc marin fait débat, mais peut-être y a-t-il des solutions dans le cadre de l’aménagement routier et de développement sur d’autres terrains.
Enfin il y a des questions que peuvent se poser légitimement les plaisanciers mais qui n’affecte pas l’ensemble du projet.
On peut effectivement s’interroger sur le coût et la nécessité de certains travaux ou de la position des pontons.
Ce sont des éléments techniques qu’il faudra discuter, comme l’espace entre les différents pontons, qui doit être suffisamment large pour faire les manœuvres d’amarrage sans difficulté.
Est-il nécessaire de rehausser les quais, alors que la montée des eaux ne peut être encore considérée comme certaine, est-il nécessaire de déplacer la zone de grutage ?
Peut-on envisager une fosse à sédiment dans le grau de la Massane pour empêcher tous les détritus d’envahir le port lors de fortes pluies liées à des coups d’est, avec parallèlement un entretien des berges sur une longue distance.
On peut également souhaiter la construction d’une nouvelle capitainerie mieux positionnée avec salle de réunion pour les associations.
Comme on le voit le chantier est énorme et s’il a différents objectifs dont certains vont concerner les commerçants et les touristes, il ne faut pas oublier que ce qui fait l’attractivité d’un port ce sont les bateaux.
Il est souhaitable d’avoir des commerces diversifiés utiles aux navigateurs en complément des bars et restaurants.
Le réaménagement routier est également indispensable, pour éloigner la route du stade, faire des pistes cyclables et des parkings.
La concertation est en marche, certains peuvent contester l’intégralité du projet, mais d’autres, surtout les plaisanciers, peuvent faire des propositions d’amélioration.
Non les plaisanciers ne sont pas contre le projet, certains le sont pour des raisons diverses et variées, parfois contestables comme le souhait de conserver un pré carré par une limitation des bateaux sur le port et en mer.
Mais l’on voit bien que le côté sud du port a besoin d’être aménagé, de le rendre plus attrayant pour faire un lien avec le Racou.
Un aménagement paysager faisant la place aux piétons et aux cyclistes, empêchant les camping-cars de stationner sur le parking de la zone sud.
Le travail est immense que ce soit dans la concertation, les propositions, la réalisation, le tout devant être fait avec honnêteté intellectuelle et persévérance.
ACCIDENTS PORTUAIRES
Les sauveteurs de la SNSM de Capbreton sont intervenus sur une opération "hors du commun" ce dimanche 8 août : un bateau s'est emballé, faisant des dégâts dans le port.
Les sauveteurs en mer sont intervenus, ce dimanche 8 août, pour une opération bien particulière, voire "hors du commun" comme ils l'annoncent sur leur page Facebook. Les sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Capbreton ont dû intervenir après qu'un bateau à moteur se soit emballé, terminant sa course folle dans plusieurs bateaux amarrés à quai. D'importants dégâts sur sa
coque sont observables.
. L’incroyable
cascade d’un
semi-rigide dans
le port du
Crouesty
Un bateau semi-rigide de location a effectué mercredi dernier une incroyable cascade maritime dans le port du Crouesty (Morbihan). Par chance, il n’y a eu aucun blessé. « La personne qui venait de nous louer ce bateau a paniqué et a mis sans le vouloir -En avant plein gaz- avant de grimper sur les autres bateaux, raconte Jean-Baptiste, l’un des employés de la société de location. Il n’y a pas eu de blessé donc si on voulait en rire, je dirais que là, c’était mieux que du James Bond ! ».
« Avec le mois d’août qui arrive, on va avoir droit à des cas d’école mais là, l’autre jour, c’était déjà pas mal déjà ! » raconte encore le loueur qui regrette quand même « que les locataires ne prennent pas plus de leçons avant de louer des bateaux. Piloter un bateau, ça s’apprend ! ».
COVID ET FRONTIERES MARITIMES
FERMETURE DES FRONTIERES MARITIMES
Le décret du 23 janvier 2021 prend un certain nombre de mesures en raison du COVID 19.
Les dispositions concernant les frontières concernent bien évidemment les frontières maritimes.
Depuis ce décret tout navire provenant de pays étrangers souhaitant faire une escale dans un port français, doit présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant l’appareillage.
Cela concerne tous les bateaux, peu importe le pavillon et pour l’ensemble de l’équipage sans distinction de nationalité.
Ce décret vient compléter celui du 29 octobre 2020, qui concerne également le port du masque, l’attestation sur l’honneur, le couvre-feu etc…
Si un test négatif de moins de 72 heures ne peut être présenté, la police du port refusera l’accès et l’escale.
Pour les pays extérieurs à l’union européenne, le premier ministre a annoncé que toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance de pays extérieurs à l’union européenne est interdite sauf pour des motifs impérieux depuis dimanche 31 janvier 2021.